Cette technique est dite « in vitro » puisque la fécondation se passe à l’extérieur du corps de la femme.
1ère étape : la stimulationL’objectif du traitement hormonal administré par injection est d’une part d’obtenir le développement simultané de plusieurs follicules et d’autre part de pouvoir prélever des ovocytes avant l’ovulation. Ce traitement est surveillé de façon adaptée par des échographies et des dosages hormonaux. Lorsque les follicules seront matures, le déclenchement de l’ovulation est prescrit à un horaire précis, ce qui détermine aussi l’horaire de la ponction folliculaire.
2ème étape : la ponction folliculaireElle est réalisée par voie vaginale sous contrôle échographique et sous anesthésie générale ou locale.
3ème étape : la préparation des gamètes au laboratoire– La préparation des ovocytes :
Après la ponction, les liquides folliculaires contenant les ovocytes sont transmis au laboratoire. Tous les follicules ne contiennent pas forcément un ovocyte, et tous les ovocytes ne sont pas fécondables.
– La préparation des spermatozoïdes :
– Le sperme est recueilli et préparé au laboratoire le jour de la ponction ovarienne. Dans des situations particulières, des spermatozoïdes préalablement congelés seront utilisés. Les paillettes sont décongelées le jour de la ponction afin de récupérer des spermatozoïdes mobiles.
– Les spermatozoïdes préparés sont simplement déposés au contact des ovocytes dans une boîte de culture contenant un milieu liquide nutritif et placée dans un incubateur à 37°Cet sous 5% de co2.
– Les spermatozoïdes mobiles viennent spontanément, sans aide extérieure, au contact de l’ovocyte. Mais un seul spermatozoïde fécondera celui-ci.
Le lendemain de la ponction, les ovocytes fécondés (ou zygotes) sont identifiables par la présence de 2 noyaux, appelés pronucleï : l’un provient de l’ovocyte, l’autre du spermatozoïde. Tous les ovocytes ne sont pas forcément fécondés. Les zygotes deviennent des embryons de deux à quatre cellules en 24 heures, puis de six à huit cellules en 48 heures. Dans la majorité des cas, les embryons sont transférés deux à trois jours après la ponction.
6ème étape : le transfert embryonnaireLe transfert embryonnaire est un geste simple et indolore qui est parfois pratiqué sous contrôle échographique, Il est réalisé au moyen d’un cathéter fin et souple introduit par voie vaginale dans l’utérus, la patiente étant allongée en position gynécologique, l’embryon est déposé à l’intérieur de l’utérus et s’y développe jusqu’à son implantation.
7ème étape : la congélation embryonnaireLe nombre d’embryons obtenus peut être supérieur au nombre d’embryons transférés. Dans ce cas, les embryons non transférés dits « surnuméraires » et qui présentent des critères de développement satisfaisants sont congelés ou vitrifiés.
Il peut arriver que le processus soit interrompu pour diverses raisons (non réponse à la stimulation, absence ou problème de qualité ovocytaire ou embryonnaire, échec de la fécondation…).
Les effets indésirablesDes effets indésirables peuvent survenir en cours de traitement. Ils sont assez fréquents mais transitoires et ne sont pas inquiétants (bouffées de chaleur, douleurs abdominales, prise de poids modérée, saignements…).
Les complicationsLes complications liées au geste chirurgical de ponction (hémorragie, infection, problème anesthésique…) sont très rarissimes. Celles qui sont liées à une réponse excessive à la stimulation ovarienne, appelée hyperstimulation, sont également rares. Elles se traduisent par un gonflement et des douleurs abdominales, une prise de poids brutale, des troubles digestifs et parfois une gêne respiratoire. Ces symptômes justifient une consultation en urgence dans notre centre d’assistance médicale à la procréation pour faire les interventions nécessaires.
A MFI, nos équipes sont disponibles 24/24H, grâce à notre service permanent, pour vous accompagner tout au long de votre processus AMP.